Pierre de Cheyssou donna, vers 1100, le lieu et la chapelle initiale de Cheissoux à Saint-Gaucher, fondateur d'Aureil, qui la céda lui-même à Aton, prieur de Saint-Léonard au début du XVème siècle.
L'édifice actuel semble dater du XIIIème siècle. De plan rectangulaire, à nef unique, il se termine par un chevet plat. Une salle rectangulaire sert de sacristie, rajoutée ultérieurement à l'ensemble du bâtiment. La façade occidentale présente un mur-pignon percé d'un portail à triple arcade dont seule celle du centre est ouverte. Le portail est de type limousin à deux voussures.
Une archivolte encadre l'ouverture centrale, prolongée par une arcature aveugle en tiers-point qui retombe sur des culots accolés aux contreforts d'angle. Le pignon du clocher, sommé d'une croix antéfixe, est percé de deux arcades plein cintre.
A l'intérieur, de part et d'autre de l'entrée, trois corbeaux devaient autrefois soutenir une tribune. Un lavabo à deux cuvettes, en arc brisé, est logé au-dessous de la fenêtre à gradins du mur sud. Au chevet, des écailles dans le badigeon laissent entrevoir des fragments de décor peint.
L'église de la Nativité de la Sainte-Vierge et de Saint-Antoine de Padoue, de son nom complet, a été entièrement restaurée entre 1996 et 1999, bâtiment et vitraux. La restauration des fresques murales a également mis en valeur des œuvres sobres, et surtout d'une grande beauté.
L'église de Cheissoux a été classée au titre des Monuments Historiques par arrêté du 5 décembre 1984.
Sources :
[->https://www.cheissoux.fr/tourisme-et-acteurs-de-la-vie-touristique/toponymie-de-cheissoux/]
[->https://www.lexpress.fr/informations/haute-vienne-l-eglise-de-cheissoux_646629.html]