Le château de la Judie a été construit probablement par Jean de VILLOUTREYS au XVIIème siècle entre août 1640 et août 1648, la date de 1642 est avancée d'après la date portée sur le linteau de la porte du grand salon.
Ce château a connu divers propriétaires qui au fil des siècles l'ont modifié :
vers 1730 : construction de diverses dépendances.
8 octobre 1776 : achat du château par Léonard Bourdeau.
12 mai 1777 : état des lieux décrivant le château simple en profondeur avec deux tourelles en surplomb sur la façade est, et deux tours d'angle carrées côté ouest. Etat des lieux mentionnant dans le château : une cuisine, deux offices et une cave voûtée, et dans les parties constituantes : une grange à blé, une étable à brebis, une volière, deux fours, une étable à cochons, un portail surmonté d'un pigeonnier construit en bois et couvert en tuiles courbes, une fontaine.
vers 1778 : aménagements entrepris par Léonard Bourdeau, construction de nouveaux communs dont les calculs de nivellement ont été effectués par l'architecte Brousseau, et démolition des anciens communs. Création d'une seconde terrasse, au sud, avec creusement d'un canal, et création d'un jardin à la française. Agrandissement du château en construisant une nouvelle façade ouest, à l'aplomb des deux tours en saillie, et remaniement des toitures, couvertes initialement en tuiles plates.
30 septembre 1817 : vente du château aux frères Gay. Adjonction d'un pavillon central, à un niveau, devant la porte de la façade est.
1892 à 1912 : importants travaux programmés par André Bourdeau de La Judie, nouveau propriétaire, et dirigés par l'architecte Lenormand. Démolition de l'échauguette sud-est, remplacée par une tour ronde. Démolition de l'échauguette nord-est, remplacée par un pavillon formant galerie. Démolition du pavillon central de la façade est, et construction d'un pavillon à 4 niveaux. Escalier intérieur reconstruit en pierre. Suppression du parc à l'anglaise et restauration d'un parc à la française dans l'esprit de celui qui existait auparavant vers 1850.
entre 1970 et 1992 : réfection complètes des toitures, suppression à l'occasion de la réfection du tennis de la pièce d'eau en canal située sur la terrasse sud en contrebas car très dégradée, réfection des menuiseries extérieures.
Propriété privée, le château de la Judie ne se visite pas.
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